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MA TOURAINE NATALE, SES CHATEAUX, MES VACANCES
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MA TOURAINE NATALE, SES CHATEAUX, MES VACANCES
  • Ce blog est fait pour découvrir la région tourangelle où je suis né. Les divers monuments, dont la mairie de tours, ses châteaux. Et je parle également de mes vacances, pour faire visiter un peu la France.
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5 juin 2011

L'IMPRIMERIE MAME A TOURS

 

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 Figures emblématiques de l’histoire de l’imprimerie à Tours, les imprimeurs Mame s’y installent en 1796. Au fil des aménagements, l’usine Mame devient l’un des sites industriels majeurs de Tours. Malheureusement, celui-ci est gravement endommagé le 19 juin 1940, au cours de l’incendie provoqué lors de l’arrivée des troupes allemandes.

A la Libération, l’entrepreneur souhaite construire une usine modèle, tenant à ce que cette réalisation soit la synthèse des arts en y réunissant les architectes et les artistes.

Alfred Mame fait appel à l’architecte Bernard Zehrfuss, premier prix de Rome, auteur par la suite du CNIT de la Défense (1956) et du Palais de l’UNESCO (1969). Il est associé à l’architecte Jean Drieu La Rochelle et l’entrepreneur tourangeau Jean Marconnet.

Vue du quartier de l'imprimerie Mame

Le projet consiste en deux corps de bâtiments : la tour abrite des bureaux et le bâtiment bas les ateliers. Ceux-ci sont éclairés par un système de sheds d’aluminium sur structure d’acier qui fournit un éclairage partout régulier et intense (80 % de la lumière du jour éclaire les ateliers). Cet éclairage constitue une première expérience en Europe d’utilisation de sheds d’aluminium préfabriqués. C’est l’ingénieur Jean Prouvé qui réalise ces sheds et construit sur le toit terrasse de la tour les pavillons d’aluminium préfabriqués qui abritent le bureau du directeur et une salle de réunion.

Débutée en 1950, achevée en 1953, cette réalisation obtient le grand prix d’architecture industrielle à Milan.

Aujourd'hui, ce site fait l'objet d'un nouveau projet urbain conçu pour  répondre à une double ambition :

    • permettre le renouveau de l’imprimerie MAME, dont l’activité est profondément enracinée dans l'agglomération, en pérennisant l’entreprise et ses emplois, et en accompagnant la modernisation de son outil industriel, le tout sans aide directe de Tour(s)plus,

  • créer un projet urbain mixte à fort rayonnement économique et culturel sur son site historique situé au cœur de Tours.

Le premier volet du projet consiste en l’acquisition des 2 hectares du site industriel qu’occupe actuellement l’imprimerie MAME, boulevard Preuilly à Tours, la cession d’une partie de son actif devant permettre au Groupe Serge Laski d’améliorer sa trésorerie et de financer sa restructuration. sa dette.

Le second volet du projet est né de l’idée de créer sur le site de la future « ancienne usine Mame », un lieu hybride, évolutif, tant dans sa relation au monde de l’entreprise que dans sa relation au quartier, noyau dur de l’enseignement artistique et de la fermentation créative, générateur d’animation et d’innovation socio-culturelle, d’attractivité, d’activités et d’emplois.

Il s’agit de la conception d’un projet urbain dense et mixte sur ce site à la fois :

    • stratégiquement situé à proximité de La Loire, du périphérique Ouest, de l’ancienne Ecole des Beaux-arts qui y serait transférée, de l’Université, du CHRU et du centre historique, touristique et commerçant de la Ville de Tours,

    • ayant la capacité d’accueillir plusieurs fonctions urbaines,

  • à l’architecture industrielle remarquable.

Tour(s)plus pourrait accompagner la mutation de ce lieu chargé d’histoire et de poésie, par la conception d’un projet contextuel, révélateur du génie du lieu, et apte à prolonger l’histoire vécue et les traces de vie précédente.
Les pistes tracées par le nécessaire respect de la mémoire de ce lieu permettent d’y projeter avec ambition et réalisme la réalisation d’un programme mixte et dense valorisé par l’implantation d’un Pôle international d’enseignement des arts, dans la partie de l’usine construite au début des années 50 et qui serait restaurée.

Ce lieu unique dédié à l’enseignement des arts pourrait regrouper, en autres, sous le même toit, l’Ecole Supérieure des Beaux-arts, le Département Histoire de l’Art de l’Université, l’Ecole Brassart, une maison de l’image, avec l’installation de l’association tourangelle liée au cinéma « Sans canal fixe », un Master 2 d’Architecture et d’Urbanisme durable en partenariat avec l’Ecole Normale Supérieure d’Architecture de Versailles, les étudiants en Art thérapie.

Les extensions des ateliers, réalisées à partir de 1970 et sans intérêt architectural,  seraient démolies pour libérer des fonciers permettant la réalisation des autres éléments du programme : une résidence d’accueil d’étudiants, notamment étrangers, d’artistes et  de chercheurs, de formateurs de l’école, médecins ou familles de malades en recherche d’hébergement à proximité de l’hôpital, des logements intermédiaires et des logements libres, des logements atypiques pour artisans d’art, couplés à des ateliers, et des locaux tertiaires pour accueillir des entreprises de la filière arts graphiques.

 

 

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Commentaires
P
Importante comme boite. <br /> <br /> Notre aînée travaille au Dauphiné libéré. Elle fait les deux 8 Matin ou après midi.<br /> <br /> Et depuis sa sortie de technique. 30 ans déjà.<br /> <br /> belle journée.
H
...les dessins !<br /> Une sacré grande boite. Belle entreprise<br /> Si tu t'essuies la moustache, ch'te fais la bise Marius
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